Deux mois que je n'ai pas donné de nouvelle et pourtant, il c'est passé tant de choses, des bonnes commes des carrément mauvaises. En juin, il y a eu mes deux premiers ateliers de scrapbooking à la maison, sur le thème de la Fête des Pères. Si vous voulez jeter un coup d'oeil, c'est par là !
Il y a eu aussi la "Nuit Blanche" sur la rue Mont-Royal : voici Noa à l'oeuvre !
et Léo aussi :
et tout la famille !!!
Il y a eu aussi la fin de la garderie pour Noa (qui passera l'été avec son papa), la fin de l'école pour Léo et le début du camp de jour et enfin, mon départ précipité pour la France, où j'ai malheureusement fêté la DERNIÈRE fête des Pères, avec le mien. En effet, le 15 juin 2010, mon père m'appelait au bureau pour m'annoncer une terrible nouvelle : les médecins arrêtaient la chimiothérapie car elle était désormais inefficace et ils ne pouvaient plus rien pour soigner papa. Départ catastrophe donc pour Paris où je suis arrivée le jour le la fête des Pères, la dernière. Une semaine après, le 26 juin et jour de mon anniversaire, nous ramenions papa à l'hôpital après une chute sans gravité à la maison. Une semaine après, papa décédait à l'hôpital, le 5 juillet, jour des 5 ans de mon fils aîné.
Moments déchirants que de voir la vie quitter petit à petit le corps de quelqu'un que l'on aime mais aussi douloureux que ceux-ci puissent être, avoir le sentiment d'être à la bonne place. J'aime penser qu'il a ressenti notre présence, en s'arrêtant doucement de respirer et qu'il a entendu tous les mots d'amour que nous lui avons chuchoter. Ensuite, tout a été très vite. Toutes les démarches sont incroyablement nombreuses et compliquées : pompes funèbres, cérémonies, personnes à prévenir, notaire.... Heureusement que nous étions proches avec mon frère pour soutenir maman. D'ailleurs cela aura été le dernier cadeau de papa et non le moindre : la réconciliation de mon frère avec mes parents. Ensuite, il a fallu rentrer à Montréal. Ça fait un peu plus de deux semaines maintenant et c'est toujours autant difficile de continuer sans lui... Mais malgré tout, la vie continue et je me dois de penser à ceux qui restent et qui ont besoin de moi : mes fils chéris, mon artiste et le reste de ma famille et de mes amis.
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